Histoire de Soursac

L’abbé Poulbrière, dans son « dictionnaire des paroisses du diocèse de Tulle », mentionne la paroisse de Soursac comme existante au VIè siècle. A l’époque on ne parlait pas de commune puisqu’elles sont apparues à la Révolution.

“L’église de cette importante et vaste paroisse existait dès le VIè siècle avec trois autres disparues depuis. C’est ce qui résulte du testament (vers 519) de sainte Théodechilde, petite-fille de Clovis et fondatrice de deux monastères de Saint Pierre le Vif, à Sens, et de Mauriac, près de nous. En subordonnant le second au premier, la pieuse princesse ajoutait comme dons, in pago Lemovicino, Sourticiaco, c’est-à-dire au pays Limousin, à Soursac, quatre églises ; l’une en l’honneur de la sainte Vierge, de saint Pierre et de saint Sulpice ; l’autre en l’honneur de saint Jean-Baptiste ; la troisième en l’honneur de saint Julien, martyr, (c’est l’église actuelle), et la quatrième en l’honneur de saint Martial…”

Marcel Villoutreix dans son livre « Noms de lieux du Limousin » indique que le nom de Soursac viendrait du latin Sauricus et a été transformé en Sauriciaco, IX-Xe s et enfin en Soursac. La plupart des noms de village avec le suffixe ac vient du gaulois, puis a été latinisé en acum et prend (dans ce cas précis) la signification de “domaine gallo-romain de Sauricus”.

En 1793, peu après la révolution, Claude Martrou est élu le premier maire mais la personnalité la plus marquante est Joseph Pertuis, élu le 12 février 1808, maire dont le mandat a été renouvelé jusqu’à sa mort le 1er juin 1864 soit plus de 56 ans. Décoré de la Légion d’Honneur.